FSBK 2022, ROUND 7: CASTELLET
Vendredi:
Finale FSBK!
Alors que les murs résonnent encore des péripéties du Bol d’or le week-end dernier, la Geisha entre en scène pour ce qui sera sa dernière sortie 2022
Mais pas simple de domestiquer cette « petite » version du circuit dont je ne comprends pas encore toutes les subtilités!
On progresse mais lentement et le bilan de cette 1ère journée n’est pas top.
Demain, la journée s’annonce pluvieuse mais une qualif sur le sec reste possible si l’épisode météo s’évacue assez tôt…
En attendant, repos car j’ai laissé pas mal de jus à batailler contre ce fichu chrono…
Samedi:
Une journée marquée par les caprices météo et par mon 1er roulage de l’année sous la flotte!
Sur des œufs au début et prudent dans les secteurs rapides je me suis lâché petit à petit, en améliorant à chaque tour, et en me faisant plaisir à la fin.
L’attente de la qualif à été dominée par l’incertitude car, à une demi heure du début de la séance, nous ne savions pas vraiment dans quelle configuration rouler. Ce n’est qu’à un quart d’heure de l’échéance que la moto a été préparée pour rouler sur le sec…
Un sec relatif car de nombreuses tâches d’humidité subsistaient au moment de prendre la piste. Mais le problème a surtout été ma mauvaise gestion du timing. En effet, j’ai repris la piste trop tard après mon arrêt ce qui ne m’a laissé que 2 tours avant le damier alors que j’allumais du vert dans tous les secteurs.
J’ai 2 courses demain pour renverser la tendance, la 1ère à 11h45!
Dimanche:
Ce dimanche, jour de courses, m’aura vu passer par toutes les émotions allant de l’euphorie à la consternation…
Pourquoi l’euphorie? Tout simplement parce que j’ai pris un putain de foutu départ de l’espace qui m’a installé durant les 3 ou 4 premiers tours devant un groupe de 7 à 8 pilotes! Ce faisant, j’améliore d’une seconde pleine mon temps de qualif et je prends un pied terrible!
Mais les vieux démons vont me rattraper, d’abord sous la forme d’un coup de mou à la mi course puis de ces satanées douleurs. Mais je serre les dents, aidé par l’adrénaline que me procure la sensation de faire une bonne course et je remets du rythme dans les derniers tours.
Après le damier, je me sens vidé et les difficultés que j’éprouve à descendre de la moto m’inquiètent…
La course 2 sera une galère dès le 1er tour, faisant ressurgir le douloureux souvenir du Mans en début de saison. Au bout de 3 tours, c’est intenable…fin de la course!
Il est évident que les effets du traitement du mois de juin se font de moins en moins sentir.
Bref…
On va réfléchir à tout ça à froid et profiter de la fin de saison pour lever un peu le pied…De toute façon la Geisha est partie pour un lifting!
CIAO A TUTTI!
Photo: Patrick Bertineau